Selena Dawson, petite renarde à l'extraordinaire mémoire

Selena Dawson. Voilà comment mes parents ont décider d’appelé la petite rouquine que je suis. Selena, nom semblable à celui de la déesse grecque, celle de la lune, prénommée Séléné. Je m’en souviens très bien, notre professeur de latin nous l’avait enseigné, il y a de ça plusieurs années. Mais on est pas là pour parler de cours, je me trompe ? Enfin, me voilà atterrie dans une famille plutôt riche grâce au travail de mon père. Les cinq premières années de ma vie se sont passé à merveille, entouré de tout mes désirs. Je n’avais qu’à claquer des doigts pour obtenir ce qui me faisait envie. Mais, déjà à cet âge, l’argent et la richesse ne m’intéressait pas. Tout ce qui me faisait rêver était le dessin et les animaux. Vous allez dire, tous les enfants aiment dessiner et découvrir le cri que chaque animal faisait. Mais pour moi c’était une véritable passion. Dans ma somptueuse chambre je possédais déjà un grand aquarium avec mille et une espèce différente de poisson, un terrarium qui protégeait  quatre petits serpent et un autre avec des geckos, des cages avec des perruches, un grand arbre à chat où jouait mes deux chatons de l’époque et enfin, le soir, je dormais avec mes deux chiennes nommées Asada et Phœbé, l’une était une Berger Australien et l’autre une Akita. Mon père, quant à lui, avait un vieux Labrador que je n’appréciais pas forcément, il mordait et grognait sur tout ce qui bougeait. Pour vous dire, ma maison, et surtout ma chambre, ressemblait à un véritable zoo. Ma mère, Lisabeth Lambert, adorait elle aussi les animaux et m’aidait toujours à m’en occuper.
Tout allait bien, mon père et ma mère s’aimaient malgré que mon père soit obséder par l’argent et le grand luxe, moi je jouais tranquillement avec  mes amis à poils, à plume et à écaille et rien ne dérangeait notre quotidien. Mais voilà, quelques jours après mon septième anniversaire, je n’arrivais plus à suivre les programmes scolaires que nous offrait ma petite école de campagne. J’étais très distraite et parfois je pouvais même m’endormir d’ennui pendant les cours, cependant j’arrivais sans aucun souci à avoir les meilleures notes de ma classe. Parfois je pouvais même ressortir les phrases exactes que prononçait ma maîtresse. Mes parents se sont donc inquiéter et j’ai vu des pédiatres et des médecins afin de trouver ce qui clochait chez moi. Résultat : Mémoire très, voir trop, performante. N’arrivant plus du tout à suivre les cours normaux, j’ai dû plusieurs fois déménager afin de trouver des écoles correspondantes à mon niveau. Mon père et ma mère se disputaient beaucoup. Toutes les semaines, tous les jours, tous les soirs. Je me souviens que ma mère parlait de maîtresse en traitant mon père de tellement de choses horribles que je ne pouvais les compter. Encore jeune, je ne comprenais pas le deuxième sens du mot maîtresse mais j’avais terriblement peur. Je restais cachée dans ma chambre, entourée de mes deux grosses boules de poils tant chéries qu’étaient mes chiens. Je crois que sans elles, je me serais déjà barrée de la maison. Plusieurs mois de dispute s’écoulèrent puis j’appris finalement que mon père allait partir. Partir loin, très loin. En Australie. Il partirait avec une dame, grande, blonde aux yeux bleus, fine et élégante, raffinée et surtout… Très riche. Il ne fis alors plus attention à moi, à ma mère. Les années passèrent et je dû vendre et donner tous mes animaux sauf mes chiens. Jamais et pour rien au monde je ne donnerais mes chiens. Ma mère avait trouver des p’tits boulots et nous nous sommes finalement installées dans un appartement très petit. Nous y avons vécu très longtemps jusqu’à ce que je dû rentrer dans un lycée. Mes facultés étaient très développées et il me fallait un lycée qui lui aussi devait être adapté à mon niveau. Après maintes recherche, ma mère tomba sur un prospectus : « Ouverture officielle de l’Academy Gokai ! »
Et voilà comment je suis arrivée ici, dans cet extraordinaire établissement qu’est l’Académie de M. Gokai.